Vous y réfléchirez peut-être à deux fois avant d'entamer un mambo endiablé dans un bar de Bruxelles aujourd'hui ! À raison de 40 centimes par danseur, la capitale belge a décidé de remettre sur le devant de la scène une pratique vieille de presque 70 ans. Cette taxe avait en effet été mise en place dans les années 1950 et c'est depuis l'année dernière que Bruxelles a décidé de la réactiver.
Cet arrêté municipal impose donc une taxe aux bars et aux autres établissements qui font danser leur clientèle. Que l'on assiste ou participe à une partie de danse, l'on se verra donc taxer. La Ville se justifie en expliquant que la danse génère des dépenses supplémentaires en termes de sécurité, de tranquillité et d'ordre public.
38 bars payent la taxe
Le ministre des Finances, Philippe Close, précise sur son compte Facebook que 38 établissements s'acquittent déjà de de cette taxe. Elle rapporte en moyenne 160 ¤ par mois par établissement.
Comme l'explique Philippe Close, « Les inspecteurs de l'administration fiscale communale qui passent tous les mois dans la rue des Pierres, ont constaté qu'ils y avaient des personnes dansant dans l'établissement. Ils ont donc appliqué le règlement, ce qui est le la loi. Nul n'est censé ignorer la loi. ».
De là à dire que les adeptes de la danse déserteront les bars afin d'assouvir leur passion, nul ne sait...**








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